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prenez une gorgée de couleurs!
Calendrier de Carême 2023
Du 22 février au 23 mars
L'heure est venue!
Pourquoi sommes-nous si peu soucieux de chercher des occasions de salut les uns pour les autres, de façon à nous secourir davantage entre nous, là où nous voyons que ce serait plus nécessaire, et à porter mutuellement, en frères, nos fardeaux ?
Isaac de l’Etoile
Dimanche 26 mars
HOSPITALITE-ACCUEIL
Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient, Jésus fit semblant d’aller plus loin. Mais ils s’efforcèrent de le retenir : « Reste avec nous, car le soir approche et déjà le jour baisse. » Il entra donc pour rester avec eux. Quand il fut à table avec eux, ayant pris le pain, il prononça la bénédiction et, l’ayant rompu, il le leur donna.
(Lc 24, 28-30)
COMMENTAIRE
Attaché pour le moment à l’hôtellerie, il me faut exprimer plus directement cette vocation de notre communauté à l’accueil de tous ceux qui cherchent le Maître Unique. J’aimerais rendre grâce à Celui qui met en nous le goût du partage spirituel, et qui nous affermit les uns les autres dans une écoute mutuelle où passe mystérieusement le fruit de la contemplation et du travail de tous les frères voués à exprimer, chacun à sa place, et jusque dans le silence d’un sourire ou d’une intercession, toutes les dimensions de notre accueil.
Frère Christian, « Le sens d’un appel à la lumière de tout un passé et dans l’élan d’une grande ESPÉRANCE, Gateoua 11 juin ; Tibhirine, 11 juillet 1976 », Heureux ceux qui espèrent, p. 390.
Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient, Jésus fit semblant d’aller plus loin. Mais ils s’efforcèrent de le retenir : « Reste avec nous, car le soir approche et déjà le jour baisse. » Il entra donc pour rester avec eux. Quand il fut à table avec eux, ayant pris le pain, il prononça la bénédiction et, l’ayant rompu, il le leur donna.
(Lc 24, 28-30)
COMMENTAIRE
Attaché pour le moment à l’hôtellerie, il me faut exprimer plus directement cette vocation de notre communauté à l’accueil de tous ceux qui cherchent le Maître Unique. J’aimerais rendre grâce à Celui qui met en nous le goût du partage spirituel, et qui nous affermit les uns les autres dans une écoute mutuelle où passe mystérieusement le fruit de la contemplation et du travail de tous les frères voués à exprimer, chacun à sa place, et jusque dans le silence d’un sourire ou d’une intercession, toutes les dimensions de notre accueil.
Frère Christian, « Le sens d’un appel à la lumière de tout un passé et dans l’élan d’une grande ESPÉRANCE, Gateoua 11 juin ; Tibhirine, 11 juillet 1976 », Heureux ceux qui espèrent, p. 390.
Dimanche 19 mars
PRIER
En ces jours-là, Jésus s’en alla dans la montagne pour prier, et il passa toute la nuit à prier Dieu.
(Lc 6, 12)
COMMENTAIRE
Je suis une Maison de prière. C’est-à-dire que je suis bâti par et pour Dieu. Et c’est la prière qui me le dit, c’est elle qui me construit. Car c’est là que je pressens mes plus grandes dimensions d’homme : longueur, larguer, hauteur, profondeur… et la plus grande dimension des frères qui m’entourent, et de tous ceux que je rencontre, de tout homme.
Frère Christian, Témoignage du 8.12.1978, Constantine, L’invincible espérance, p. 46.
En ces jours-là, Jésus s’en alla dans la montagne pour prier, et il passa toute la nuit à prier Dieu.
(Lc 6, 12)
COMMENTAIRE
Je suis une Maison de prière. C’est-à-dire que je suis bâti par et pour Dieu. Et c’est la prière qui me le dit, c’est elle qui me construit. Car c’est là que je pressens mes plus grandes dimensions d’homme : longueur, larguer, hauteur, profondeur… et la plus grande dimension des frères qui m’entourent, et de tous ceux que je rencontre, de tout homme.
Frère Christian, Témoignage du 8.12.1978, Constantine, L’invincible espérance, p. 46.
19 mars
OSER - CHARITE INVENTIVE
Or, on manqua de vin. La mère de Jésus lui dit : « Ils n’ont pas de vin. » Jésus lui répond : « Femme, que me veux-tu ? Mon heure n’est pas encore venue. » Sa mère dit à ceux qui servaient : « Tout ce qu’il vous dira, faites-le. »
(Jn 2, 3-5)
COMMENTAIRE
Les audaces écrites ou verbales sont le fruit d'une liberté neuve, d'une audace propre à dénoncer les réponses toutes faites, et à stimuler la réflexion en même temps que le discernement de chacun... il me semble que l'Esprit veut à tout prix abattre les murs de nos retranchements faciles, et nous laisser les mains nues, le cœur ouvert, prêts à accueillir et à donner, à laisser le Christ accomplir son Passage, sa Pâque à sa façon à Lui, celle du Fils de l'Homme qu’aucune formule dogmatique ne saurait contenir.
Lettre de Christian de Chergé à Maurice Borrmans, Tibhirine, 22.10.76, Lettres à un ami fraternel, p. 94,
Or, on manqua de vin. La mère de Jésus lui dit : « Ils n’ont pas de vin. » Jésus lui répond : « Femme, que me veux-tu ? Mon heure n’est pas encore venue. » Sa mère dit à ceux qui servaient : « Tout ce qu’il vous dira, faites-le. »
(Jn 2, 3-5)
COMMENTAIRE
Les audaces écrites ou verbales sont le fruit d'une liberté neuve, d'une audace propre à dénoncer les réponses toutes faites, et à stimuler la réflexion en même temps que le discernement de chacun... il me semble que l'Esprit veut à tout prix abattre les murs de nos retranchements faciles, et nous laisser les mains nues, le cœur ouvert, prêts à accueillir et à donner, à laisser le Christ accomplir son Passage, sa Pâque à sa façon à Lui, celle du Fils de l'Homme qu’aucune formule dogmatique ne saurait contenir.
Lettre de Christian de Chergé à Maurice Borrmans, Tibhirine, 22.10.76, Lettres à un ami fraternel, p. 94,
Dimanche 12 mars
ETRE HUMBLE
« Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. »
(Mt 11, 28-29)
COMMENTAIRE
S’attacher au Christ et s’attacher à l’humilité, c’est tout UN. Impossible de s’attacher à lui sans vouloir lui ressembler. La ressemblance perdue nous est restituée dans cette attitude d’humilité qui est un trait du Visage Éternel de Dieu en son Fils. Mieux encore ! L’humilité ainsi conçue ne va plus se définir seulement par rapport à Dieu. Elle devient le climat normal de la relation aux autres, de toute relation à autrui.
Frère Christian, Chapitre du 7.12.1988, Dieu pour tout jour, p. 261.
« Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. »
(Mt 11, 28-29)
COMMENTAIRE
S’attacher au Christ et s’attacher à l’humilité, c’est tout UN. Impossible de s’attacher à lui sans vouloir lui ressembler. La ressemblance perdue nous est restituée dans cette attitude d’humilité qui est un trait du Visage Éternel de Dieu en son Fils. Mieux encore ! L’humilité ainsi conçue ne va plus se définir seulement par rapport à Dieu. Elle devient le climat normal de la relation aux autres, de toute relation à autrui.
Frère Christian, Chapitre du 7.12.1988, Dieu pour tout jour, p. 261.
12 mars
DEFENDRE LA JUSTICE - NE PAS JUGER
Et s’adressant aux autres : « Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien ou de faire le mal ? de sauver une vie ou de tuer ? » Mais eux se taisaient. Alors, promenant sur eux un regard de colère, navré de l’endurcissement de leurs cœurs, il dit à l’homme : « Étends la main. » Il l’étendit, et sa main redevint normale.
(Mc 3, 4-5)
COMMENTAIRE
Pour le moment, ma vie et communion à tous ceux qui subissent l’injustice, communion à la pauvreté humaine – et au niveau du métier. (Cette pauvreté et souffrance… ce qui est parfois dur), mais je crois à ce partage de vie, à cette communion a beaucoup de vies humaines.
Frère Michel, Lettre à Roland Ménoret, 26.01.74, Heureux ceux qui espèrent, p. 141
Et s’adressant aux autres : « Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien ou de faire le mal ? de sauver une vie ou de tuer ? » Mais eux se taisaient. Alors, promenant sur eux un regard de colère, navré de l’endurcissement de leurs cœurs, il dit à l’homme : « Étends la main. » Il l’étendit, et sa main redevint normale.
(Mc 3, 4-5)
COMMENTAIRE
Pour le moment, ma vie et communion à tous ceux qui subissent l’injustice, communion à la pauvreté humaine – et au niveau du métier. (Cette pauvreté et souffrance… ce qui est parfois dur), mais je crois à ce partage de vie, à cette communion a beaucoup de vies humaines.
Frère Michel, Lettre à Roland Ménoret, 26.01.74, Heureux ceux qui espèrent, p. 141
12 mars
COMPATIR
Il arriva près de la porte de la ville au moment où l’on emportait un mort pour l’enterrer ; c’était un fils unique, et sa mère était veuve. Une foule importante de la ville accompagnait cette femme. Voyant celle-ci, le Seigneur fut saisi de compassion pour elle et lui dit: « Ne pleure pas. »
(Lc 7, 12-13)
COMMENTAIRE
Dieu essuiera toutes larmes de nos yeux... que les veufs, les veuves, les orphelins, les isolés l’apprennent en voyant quelqu’un compatir...
Dieu nous commande d’aimer...
Frère Christian, Prière pour l’eucharistie du 23.04.1989, L’Autre que nous attendons, p. 282.
Il arriva près de la porte de la ville au moment où l’on emportait un mort pour l’enterrer ; c’était un fils unique, et sa mère était veuve. Une foule importante de la ville accompagnait cette femme. Voyant celle-ci, le Seigneur fut saisi de compassion pour elle et lui dit: « Ne pleure pas. »
(Lc 7, 12-13)
COMMENTAIRE
Dieu essuiera toutes larmes de nos yeux... que les veufs, les veuves, les orphelins, les isolés l’apprennent en voyant quelqu’un compatir...
Dieu nous commande d’aimer...
Frère Christian, Prière pour l’eucharistie du 23.04.1989, L’Autre que nous attendons, p. 282.
Jeudi 9 mars
CORRECTION FRATERNELLE - PARDONNER
Le père répondit : “Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. Il fallait festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé !” »
(Lc 15, 31-32)
COMMENTAIRE
La médisance est à l’exact antipode de la correction fraternelle telle que Jésus la conçoit dans l’Évangile et qui consiste à dire d’abord au frère concerné, en tête à tête, ce que nous aurions à lui reprocher. Nous ne pouvons passer aux stades suivants des témoins ou de l’assemblée que si le frère n’a pas su prêter l’oreille.
Frère Christian, Chapitre du 17.03.1988, Dieu pour tout jour, p. 228.
Le père répondit : “Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. Il fallait festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé !” »
(Lc 15, 31-32)
COMMENTAIRE
La médisance est à l’exact antipode de la correction fraternelle telle que Jésus la conçoit dans l’Évangile et qui consiste à dire d’abord au frère concerné, en tête à tête, ce que nous aurions à lui reprocher. Nous ne pouvons passer aux stades suivants des témoins ou de l’assemblée que si le frère n’a pas su prêter l’oreille.
Frère Christian, Chapitre du 17.03.1988, Dieu pour tout jour, p. 228.
Mardi 7 mars
ACCUEILLIR
« Laissez les enfants venir à moi, ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent. Amen, je vous le dis : celui qui n’accueille pas le royaume de Dieu à la manière d’un enfant n’y entrera pas. » Il les embrassait et les bénissait en leur imposant les mains.
(Mc 10, 14-16)
COMMENTAIRE
Je suis frère dans une communauté et cette communauté est là pour accueillir tout le monde entier, lui offrir une maison, avec une table : là Jésus vient s'asseoir. C'est beau à l'occasion de cette ordination : voir l'Église vivante, fraternelle, aimante, nous rassembler. Elle est capable d'embrasser nos différences.
Lettre de frère Christophe à ses parents, 15.09.89, Heureux ceux qui espèrent, p. 628.
« Laissez les enfants venir à moi, ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent. Amen, je vous le dis : celui qui n’accueille pas le royaume de Dieu à la manière d’un enfant n’y entrera pas. » Il les embrassait et les bénissait en leur imposant les mains.
(Mc 10, 14-16)
COMMENTAIRE
Je suis frère dans une communauté et cette communauté est là pour accueillir tout le monde entier, lui offrir une maison, avec une table : là Jésus vient s'asseoir. C'est beau à l'occasion de cette ordination : voir l'Église vivante, fraternelle, aimante, nous rassembler. Elle est capable d'embrasser nos différences.
Lettre de frère Christophe à ses parents, 15.09.89, Heureux ceux qui espèrent, p. 628.
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